Pierre Cornu, un peintre épicurien

Publié le : 19 mars 20203 mins de lecture

Actuellement, quand on parle de peinture, on pense souvent à « Léonard de Vinci ». Sans lui manquer de respect, il est toutefois bon de souligner que la peinture a vu le jour bien plus tôt. A l’époque, les animaux servaient de modèles, pour exprimer un don additionnée d’un talent d’exception. Bien que les outils aient été assez rares, nos ancêtres usaient de couleurs comme le noir, l’ocre jaune et rouge pour peindre.

Une peinture vouée à un talent d’exception

Un simple coup de pinceau et il pouvait immortaliser les couleurs, la luminosité et même des traits singuliers des  modèles à peindre. Un coup de merveille pour une vitalité singulière à son ouvrage. Comme il le résume lui-même : « Avant d’être quoi que ce soit, … une œuvre d’art, et en particulier une peinture, doit être heureuse ». Et si l’envie d’être émerveillé par son art vous vient à l’esprit, la galerie Michel Estades ne pourra qu’être dominée par l’optimisme qui découle de ses peintures.

Pierre Cornu, un peintre qui a vécu un siècle

De nombreux grands peintres ont bel et bien marqué l’histoire de l’art. L’un d’eux, Pierre Cornu, n’est pas passé inaperçu avec sa longévité exceptionnelle. Né en 1895 à Salon, il a connu une enfance heureuse et fut attiré aussitôt par le dessin et la couleur. Malencontreusement emporté par la tentation d’une profession artistique facile, cet élève d’Othon FRIESZ aurait pu être une légende de l’art de la peinture. Il est mort en 1996 à Aix-en-Provence, après avoir vécu 101 ans. Bien que des problèmes financiers l’aient forcé à aller vivre au Maroc, la peinture l’a suivi partout. Au contraire, il a amélioré son savoir-faire grâce aux belles couleurs rappelant celles des tapisseries orientales.

Cornu, l’amour des femmes et leur beauté

Depuis l’âge de 20 ans et jusqu’à sa mort, la peinture est devenu un art dont il ne s’est pas lassé. Ne trouvant aucun mal à faire savoir qu’il était épicurien, sa passion pour les femmes fut célébrée dans sa création artistique. Dénudées, endormies ou rêveuses, elles sont tour à tour représentées sur ses toiles sous toutes les coutures. Toutefois, voulant élargir sa palette artistique,  il a privilégié les besoins ressentis par son corps, et se fait plaisir à défaire les genres. En effet, il délaissa les femmes mais pas pour longtemps, afin d’illustrer des paysages, des natures mortes ou bien des portraits en voyageant au gré des saisons.

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